Tour d'horizon du territoire

Le consommateur est multiple, notre territoire a ses propres spécificités : le commerce doit être diversifié.

 

Découvrez par découpage territorial quelques-uns des témoignages recueillis, lors des réunions sur les territoires, lors des entretiens, mais aussi via l'enquête en ligne.

En apprendre plus sur le commerce de ces territoires? Redécouvrez les portraits présentés en 2012 sur les territoires.

ARC LOIRE ET VILAINE

"Nous vendons des produits locaux de septembre à aout et la qualité des produits de nos fournisseurs est au rendez-vous. Le client apprécier d'acheter local." Alimentation de Fégréac

Qu’est-ce que l’on peut mettre dans un centre-ville pour qu’il soit attractif ? Piétonniser, des accès faciles, du parking… 20 ans après on en est toujours au même point ! La commune est traversée par les camions : impossible de se garer et les boutiques se transforment en salle à manger." " Pour les actifs de nos communes : tout est fermé entre midi et deux, on rate des choses. " Blain

"Sur notre territoire, les surfaces commerciales ont augmenté dans les dernières années, mais l'emploi n'a pas suivi la même augmentation"

"Il faut se préparer à l'arrivée de nouvelles infrastructures : contournement, desserte par le train, aéroport. Il faut en réussir à faire des atouts pour le commerce"

"Dans des villes moyennes comme Blain, Savenay ou encore Pontchâteau, les gens souhaitent pouvoir se garer "dans les commerces". Ca n'est pas comme à Nantes où les gens se promènent et font leurs achats en même temps."

"Pour les municipalités, l’investissement dans des locaux commerciaux reste lourd et coûteux et pourtant, les loyers affectés doivent rester raisonnables. Concernant le maintien du dernier commerce dans certaines communes, il faut anticiper, c’est bien en amont qu’il faut agir, avant d’arriver à un seul commerce». Gilles Bertrand

"Les commerçants sont pour la plupart propriétaires de leur commerce et du logement à l'étage : ceci pose parfois des problèmes lors de l'arrêt de l'activité : les rez-de-chaussée deviennent des habitations."

PRESQU'ILE ESTUAIRE

" Les délais administratifs sont trop long, les banques ne suivent pas les entrepreneurs et de manière générale les élus ne prennent pas suffisamment en compte les attentes des entreprises." Pascal Olive

" En Loire-Atlantique, il y a du business comparé à d'autres régions sinistrées en France. L'humeur générale des commerçants liée au carnet de commandes des chantiers est le principal obstacle de la Presqu'Île Le dynamisme économique de la Presqu’Île est sans aucun doute son principal atout. Il y a du flux : notre territoire attire du monde.
De plus, la production agricole est également un autre de nos atouts : nous avons de nombreux produits réalisés sur des bases d’agriculture raisonnée à portée de main. Nous vivons dans un système mondialisé à outrance. A force d’acheter ce qu’on ne produit pas, on perd en qualité "
Eric Diné

" L'économie diversifiée de la zone en est un atout. Nos pôles commerciaux sont liés : les distances se raccourcissent pour les clients." Steven Delissen

" Il faut mettre en œuvre une politique réunissant tourisme et commerce. Que veulent nos élus dans le centre-ville de Saint-Nazaire ? "  François Patte

"Comment faire pour préserver et renouveler l'offre de centre ville sur les communes sud de la Presqu'ile, de la Baule jusqu'au Croisic, alors la population est en diminution et que le niveau du foncier est trop important pour diversifier la structure de population?"

PAYS DE RETZ

" Notre patrimoine touristique, industriel et le littoral sont des atouts." " Il faut amplifier la complémentarité entre le littoral et les communes rétro-littorales." Paul Eveillard
" Notre notoriété touristique est reconnue mais notre clientèle n’est pas la même qu’en Nord-Loire." Jean-Michel Brard

"Dans nos communes, les étages au dessus des locaux commerciaux sont nombreux à être inoccupés et insalubres. Ca n'aide pas à l'attractivité de nos pôles de centres villes et centres bourgs

« Les communes sont volontaires et moteurs pour organiser le collectif, mais souvent, et c’est dommage, les élus tiennent cela à bout de bras. » Philippe Boënnec, Président de la Communauté de Communes de Pornic et Maire de Pornic

"Les centres villes piétons sur le littoral : un enjeu touristique fort, mais contrairement aux idées reçues, c'est bénéfique pour le commerce, même s'il y a moins de voitures. exemple : St-Brévin L'Océan"

"Il y a de nombreuses productions de qualité sur notre territoire. Il faut que ce soit un axe de développement pour renforcer la complémentarité entre littoral et rétro littoral. Le problème c'est qu'il manque de liens entre les acteurs, et les circuits de proximité sont encore trop en opposition avec les autres systèmes."

PAYS DE CHATEAUBRIANT

" Internet déstabilise nos métiers : il n'est pas soumis aux mêmes niveaux de contraintes. Il faudrait redéfinir le centre-ville : Quels commerces ? Quels services ? Quelles animations ? " Daniel Graiz

"Nos atouts : notre terroir, sa convivialité, son authenticité, la qualité de vie" Emmanuel Legras

« Dans un contexte où l’arbitrage des dépenses par les ménages évolue et où les catégories socioprofessionnelles supérieures sont en proportion moins présents, quel avenir pour la rentabilité économique du territoire de Châteaubriant ? »

« Les documents d’urbanisme qui seront à l’origine des projets d’implantation commerciale tiendront-ils compte des réalités économiques du territoire ? »

« Alors que l’augmentation de la population concerne surtout la région de Nozay, y aura-t-il assez de potentiel commercial à Châteaubriant ?  Comment capter les habitants qui quittent le territoire pour travailler sur Nantes et qui consomment sur le trajet ? »

« Il est de plus en plus difficile pour les communes d’investir dans des murs commerciaux. »

« Le maintien du dernier commerce, dans les petites communes, passe par une participation importante de la population locale et par une remise en cause des commerçants par rapport à leurs pratiques (horaires d’ouverture). »

« Certains commerçants peinent à recruter du personnel volontaire pour travailler le dimanche matin (charcuterie). »

AGGLOMERATION NANTAISE

" Notre commerce de périphérie est d'une importance sans précédent. La piétonisation du centre, c'est très bien, mais toute la logistique est à repenser pour le commerce." Philippe Quintana

" Il y a une bonne logique commerciale dans le centre-ville de Nantes ! On aime être à coté de nos concurrents. Le problème, c'est qu'il est coupé en 2. En Loire-Atlantique, le recrutement de conseillers est plus simple qu'ailleurs." Jean-Luc Aribaud

" Nantes a un cœur de ville éclaté qui ne donne pas envie de se promener et de faire son shopping. Il est trop vaste : plusieurs quartiers à l’intérieur même du centre. Il y a aussi une ambiance sale : des parkings immondes, des cartons partout et des poubelles en vrac avec un ramassage en plein milieu de l’après-midi."

" La piétonisation est une bonne chose à terme. Mais en attendant, les gens ont encore le réflexe de garder leur voiture à tout prix. Il faudrait mettre plus d’emphase et inciter les gens à utiliser davantage le réseau existant et renforcer les parkings relais.
Il faudrait aussi rajouter plus de parking en centre : la plupart sont occupés par les actifs. A part le samedi, on ne peut pas se garer en centre-ville. Le parking Feydeau sera une vraie bouffée d’air, mais ne sera pas suffisante."

" Le tout voiture n'est plus possible mais le sans voiture non plus! Quant aux transports en communs, les prix sont trop élevés. Je pense que pour ce qui est du commerce alimentaire, il faut du stationnement. L'expérience de la rue Copernic me semble la plus cohérente, les clients peuvent se garer et ne pas payer trop cher pour une course rapide."

"Des parkings payants alors que la périphérie offre une multitude de parking gratuit.
Le commerçant indépendant ne peut acheter un emplacement N°1, d’où l’intérêt de développer des rues à thème
Par ailleurs, les autorisations notamment administratives sont longues et paraissent compliquées à obtenir pour un commerçant indépendant.
Avec notamment les travaux en centre-ville, certains consommateurs de l’extérieur de Nantes ont pris de nouvelles habitudes dont notamment en périphérie où l’offre est montée en gamme et a su les capter. La qualité d’accueil et le niveau de service offerts seront des éléments essentiels dans la réussite du commerce de demain. Le produit, le rapport qualité-prix et l’offre sont des préalables."
Christine Piraud-Paland

" Il y a beaucoup de petits commerces qui tournent, ne serait-ce que dans ma rue. Ça ne facilite pas les habitudes de consommation. Les gens ont besoin de repères (boutiques) stables dans le temps pour organiser leurs circuits." Damien Desnous

VIGNOBLE NANTAIS

" Notre commune a une taille humaine : les échanges sont simples avec les élus et la population." Grégory Bédon

" Il faut du passage, sinon nos activités ne sont pas viables dans les petites communes." Line Charrier

" Quand l’automobile est arrivée, les gens se sont éparpillés et les activités aussi. Aujourd’hui, on a besoin de proximité et de reconstruire sur la ville " M. Corbet, Président de la Communauté de Communes de Loire Divatte et Maire du Loroux Bottereau

"Nous manquons de locaux commerciaux de taille intermédiaire dans nos centres. C'est lié à notre histoire, à notre patrimoine. Comment faire pour garder une diversité de commerces dans nos centres villes et centres bourgs? Les locaux de moins de 300 m² de surfaces de vente sont de plus en plus interdits en pôle périphérique, mais la taille moyenne des locaux disponibles dans nos centres est autour de 70 m²." Clisson

"L'offre est assez généraliste sur nos territoires, les enseignes très spécialisées se retrouvent sur l’agglomération nantaise".

"L'association de commerçants est importante pour la dynamique d’une commune. Par exemple, la manifestation sur le goût à Clisson (octobre 2012) était une vraie réussite. Le rôle des collectivités : c’est de les accompagner. Il faut travailler sur les associations de commerçants, l’animation, la formation… Il est vital de créer une bonne synergie commerçants / élus."

"Les collectivités adoptent parfois une position ambivalente : l’attrait pour les zones commerciales périphériques et l’attachement à un commerce de centre-bourg"

PAYS D'ANCENIS

"Le pays d'Ancenis doit réussir à tirer son épingle du jeu vis-à-vis des territoires voisins. Le pilier industriel est une force pour le territoire puisqu’il permet d’y ancrer de nombreux emplois que n’ont pas forcément ces territoires aux alentours. Pourtant, en contexte de crise, il déstabilise l’économie générale du Pays d’Ancenis."

Ancenis, plus particulièrement, doit se renouveller pour redevenir un véritable lieu de destination autrement que par l'activité commerciale seulement. Le développement de l’activité touristique ou de l’activité tertiaire, de services aux entreprises, par exemple, permettrait de redynamiser le centre-ville en journée et éviter aux commerces de péricliter tour à tour".

"Dans nos centres bourgs, il faut ramener les commerces à un seul endroit."

"On ne peut pas vivre en restant sur une image d'autrefois. Il faut redorer l'image de la commune". Commerçant de Varades

"Il faut ouvrir les limites pour créer des associations intercommunales. Les commerçants des bourgs ont intérêt à se regrouper à l'échelle de plusieurs communes."

"Quel acteur est réellement en mesure de faire bouger les lignes ? Il n'y a pas de lien de confiance clairement établi  sur notre territoire."